L’être humain n’a pas été conçu pour consommer une alimentation riche en glucides, une pratique relativement récente dans l’histoire de notre espèce. Pendant des millions d’années, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs vivaient essentiellement grâce à un régime composé principalement de protéines animales : viande, poisson, œufs. En période de pénurie ou par opportunisme, ils consommaient également des végétaux, des noix et des graines. C’est l’agriculture, qui est apparue il y a environ 12 000 ans, qui a introduit une dépendance aux céréales et aux légumineuses riches en glucides. Avant cette Révolution Néolithique, notre mode de vie nomade ne favorisait pas la consommation de glucides en grandes quantités.
Les recherches archéologiques et les études menées sur les populations actuelles vivant encore selon des modes de vie traditionnels, comme les Inuits ou les Hadzas, corroborent cette idée d’une alimentation fondée principalement sur les protéines animales. Ces études suggèrent que nos ancêtres étaient mieux adaptés à un régime pauvre en glucides, que ce soit en raison de leur biologie ou de leur environnement.
La révolution néolithique a profondément modifié notre alimentation en introduisant les céréales comme source principale de nourriture. Ce bouleversement a eu des répercussions notables sur notre santé : les premières populations agricoles ont montré une diminution de leur taille, une fragilité accrue, des caries dentaires et des maladies osseuses. À mesure que l’agriculture s’est implantée, les maladies chroniques comme l’obésité, le diabète, les troubles cardiovasculaires et certains cancers ont fait leur apparition. Des chercheurs comme le Dr. Robert Lustig dans son ouvrage "Fat Chance" et le Dr. Jason Fung dans "The Obesity Code" ont analysé cette évolution rapide des habitudes alimentaires humaines et son impact négatif sur la santé. Selon eux, cette transition alimentaire, en particulier l’augmentation des glucides dans notre alimentation, serait responsable d’une multitude de pathologies modernes.
Les études anthropologiques comparant les sociétés agricoles aux sociétés de chasseurs-cueilleurs montrent que ces derniers étaient non seulement plus grands, mais aussi plus résistants, avec une meilleure santé dentaire et osseuse. Les premiers agriculteurs, quant à eux, souffraient de carences nutritionnelles et étaient plus vulnérables aux maladies. Ces observations renforcent l’idée que notre physiologie est mieux adaptée à un régime alimentaire plus proche de celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, pauvre en glucides et riche en protéines animales.
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