Le cerveau est souvent présenté comme un organe dépendant du glucose pour fonctionner de manière optimale. Pourtant, des données récentes remettent en cause cette vision réductrice. Si le glucose constitue effectivement une source d’énergie facilement disponible, il n’est en rien indispensable au bon fonctionnement cérébral, contrairement aux corps cétoniques, qui offrent une alternative métabolique efficace, notamment en situation de restriction glucidique.
LE CERVEAU ET SON MÉTABOLISME ÉNERGÉTIQUE
Le cerveau consomme environ 20 % de l’énergie totale de l’organisme, avec un besoin énergétique avoisinant 120 g de glucose par jour en alimentation standard. Toutefois, cette dépendance aux glucides n’est pas absolue. En l'absence d'apport exogène, le foie assure la synthèse de glucose via la néoglucogenèse, mobilisant des substrats comme le lactate, la glutamine et le glycérol. Plus important encore, en contexte cétogène, les corps cétoniques (β-hydroxybutyrate et acétoacétate) prennent le relais et couvrent jusqu'à 75 % des besoins énergétiques cérébraux. Contrairement au glucose, dont l’oxydation produit une quantité importante de radicaux libres, les corps cétoniques offrent une combustion plus propre, générant moins de stress oxydatif et conférant un avantage neuroprotecteur.
GLUCOSE ET PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES :
UN MODÈLE DYSFONCTIONNEL ?
De nombreuses études, dont celle référencée (PMID: 29851417), suggèrent un lien entre la dérégulation du métabolisme glucidique et les maladies neurodégénératives. Le concept de "diabète de type 3" a ainsi été proposé pour qualifier la résistance à l'insuline cérébrale observée dans la maladie d'Alzheimer. Cette altération du métabolisme du glucose dans le cerveau entraîne une hypométabolisme énergétique, un stress oxydatif accru et une accumulation de protéines toxiques, contribuant à la dégénérescence neuronale. À l’inverse, les corps cétoniques, en contournant cette résistance à l’insuline et en fournissant une énergie alternative, se révèlent bénéfiques dans la prévention et la gestion des troubles neurologiques. Des essais cliniques ont montré une amélioration des fonctions cognitives chez des patients atteints d’Alzheimer ou de Parkinson suivant un régime cétogène. Etude | Glucides et fonction cognitive 2018
UN PARADIGME MÉTABOLIQUE À RÉÉVALUER
L’idée selon laquelle le cerveau nécessite impérativement un apport exogène en glucose est scientifiquement infondée. En réalité, il dispose d’une flexibilité métabolique lui permettant d’utiliser efficacement les corps cétoniques, notamment dans des conditions pathologiques où le métabolisme du glucose est altéré. Les implications sont majeures : une alimentation réduite en glucides, voire cétogène, pourrait représenter une stratégie métabolique préventive et thérapeutique face aux maladies neurodégénératives, en fournissant un substrat énergétique plus stable et en limitant les effets délétères du stress oxydatif lié au métabolisme glucidique.
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