Il est recommandé de parler de votre mode d’alimentation à votre entourage lorsque vous êtes invité.e chez eux, en amont. N’hésitez pas à expliquer que vous avez dû faire des ajustements alimentaires, par exemple à la suite d’analyses de sang revenues non conformes, de troubles digestifs ou pour gérer des douleurs ou votre inflammation. Vous n’avez pas besoin d’entrer dans les détails : une formulation simple et directe suffit "Je mange un peu différemment en ce moment pour des raisons de santé, c’est temporaire mais ne vous embêtez pas, je peux apporter des petites choses."

Vous pouvez proposer d’apporter des alternatives compatibles, comme du pain kéto, des pâtes ou riz de konjac, ou encore un dessert keto maison si les hôtes ont prévu des plats type tiramitsu, tartes ou gâteaux. Cela évite de se retrouver à regarder tout le monde manger, en quémandant un bout de fromage ou de charcuterie, frustré.e et mis.e à l’écart malgré vous. Peu importe leur avis, qu’ils soient d’accord ou non avec cette alimentation, vous n’avez rien à justifier. Au début, j’expliquais que c'était pour sortir de l'obesité, mais désormais je préfère dire que je fais cela pour ma santé, et c’est beaucoup plus respecté.

La nourriture touche à l’intime, et chacun a ses résistances : je comprends aujourd’hui que certain.e.s préfèreraient mourir plutôt que de diminuer les glucides, tant ils sont addicts, n'oubliez pas qu'ils agissent sur le système nerveux, augmentant souvent l’impulsivité, le stress, la fatigue, les troubles de l’humeur…🔬 Publication du Dr Serge Ahmed, Directeur de recherches à l’Institut des Maladies Neurodégénératives du CNRS et de l’Université de Bordeaux (2013), sur le caractère addictif du sucre.

🌟 Ma solution personnelle :

je me suis créé une petite boîte de secours,

toujours prête, dans laquelle je glisse :

des portions individuelles de fromage,

des salamis ou saucissons emballés,

des snacks salés céto-friendly

(cacahuètes, noisettes,

noix de macadamia)