🍽️ Une pratique intuitive
Le jeûne intermittent est souvent adopté naturellement lorsqu’on passe en alimentation cétogène. Et pour cause : l’organisme, nourri aux lipides, devient plus stable, moins dépendant des pics de glycémie. On tient plus longtemps sans manger, sans fringale ni vertige. C’est un des grands avantages du métabolisme cétonique.
Tu dois manger quand tu as faim et ne pas manger quand tu n'as pas faim. Il est essentiel de rétablir l'équilibre de tes hormones de l'appétit et de la satiété (la ghréline et la leptine). Évite aussi de consommer des cafés gras et des fatbombs qui coupent ton jeûne et fatiguent tes organes inutilement.
Le jeûne intermittent, c’est espacer les prises alimentaires pour permettre au système digestif de se reposer. La version la plus simple consiste à sauter le petit-déjeuner et à concentrer l’alimentation sur une plage horaire plus réduite (souvent 8h, pour un jeûne de 16h). Cela suffit à enclencher une meilleure vidange gastrique, soulager le foie, et prolonger la cétogenèse.
Dès 16h de jeûne, le corps entre dans une phase plus profonde de nettoyage cellulaire : l’autophagie. Les cellules endommagées sont recyclées, les signaux inflammatoires baissent, et l’organisme devient plus résilient. Il n’est pas nécessaire de pousser plus loin pour ressentir les bénéfices. C’est une forme de repos métabolique, que notre corps connaît bien.
🚫Je déconseille les jeûnes longs (48h+)
Je ne suis pas partisane des jeûnes prolongés, notamment au-delà de 48 heures. Sans encadrement médical, ils peuvent aggraver des carences silencieuses (magnésium, sodium, potassium, vitamines B ou D), déclencher des troubles hormonaux, ou induire un stress oxydatif contre-productif.
Ce mécanisme est prévu par notre physiologie et il modifie l’équilibre hormonal : l’insuline chute, le glucagon monte, les catécholamines augmentent légèrement pour mobiliser les graisses. Cela stimule la lipolyse mais il ne faut pas abuser de ces phases : si elles sont ponctuelles, elles sont bénéfiques. Si elles deviennent extrêmes ou prolongées, elles peuvent puiser dans les réserves sans les compenser, notamment si des carences étaient déjà présentes.
Certes, certains profils métaboliques peuvent les supporter, mais ce n’est pas le cas de tous. Surtout si vous êtes fatigué, en convalescence, sujet à l’anxiété, à la perte de masse musculaire ou avec un faible taux de masse grasse. Le jeûne prolongé est une forme de privation intense, et le corps, en réponse, peut ralentir son métabolisme, freiner la thyroïde, ou déclencher des compulsions ultérieures.
🚱 Le jeûne sec : à éviter absolument
Je déconseille formellement les jeûnes sans apport hydrique, parfois appelés "jeûnes secs". Même sur une courte durée, ils représentent un stress majeur pour l’organisme. L’eau est indispensable pour assurer les fonctions cellulaires de base : élimination des déchets, filtration rénale, lubrification articulaire, thermorégulation, transport des nutriments… S’en priver, même quelques heures en période de jeûne, augmente le risque de déshydratation, de déséquilibres électrolytiques et de perturbations cardiovasculaires.
Certaines tendances actuelles idéalisent à tort cette pratique en lui attribuant des effets « purifiants ». En réalité, le corps ne peut pas éliminer sans eau. Même en cétose, l’absence d’hydratation freine la cétogénèse et empêche l’élimination des corps cétoniques par les urines. Cela surcharge le système rénal, acidifie le milieu interne et augmente les risques de malaise. Boire de l’eau est non seulement compatible avec le jeûne : c’est une condition non négociable pour qu’il soit bénéfique.
🧬 Une adaptation héritée de nos ancêtres
Homo sapiens est tout à fait capable de jeûner. Durant 300 000 ans, nos ancêtres n’avaient ni placards pleins, ni supermarché. Il leur arrivait de rester 18, 24, parfois 36 heures sans manger. Leur corps s’adaptait en mobilisant les graisses comme réserve. Mais ce jeûne était souvent partiel, compensé par une hydratation suffisante et par des micro-apports issus de racines ou de restes d’animaux. Ce n’était pas un « jeûne sec » ni une privation idéalisée. C’était un état transitoire, suivi d’un retour à l’alimentation dès que possible.
💧 Ce qui ne rompt pas le jeûne
de l’eau (plate, gazeuse, infusée)
du thé ou du café sans sucre, sans lait
des bouillons salés non dégraissés
🕐 Un jeûne de 16 à 20 heures,
enclenche des effets positifs
sur la santé métabolique,
l’inflammation et la longévité
🚨 Au-delà de 48h,
les risques l’emportent sur les bénéfices.
Si tu rencontres des difficultés malgré tous les conseils du site ou que tu souhaites être suivi.e, n’hésite pas à réserver un entretien avec moi ! Mon rôle est de t’accompagner et de t’aider à adapter cette alimentation à tes besoins et ton mode de vie 👍💛💚
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